HYPERSENSIBILITE du TYPE I:hypersensibilite immédiate Allergologie   

Le type I ou hypersensibilite immédiate d’HYPERSENSIBILITE du TYPE I
  exemple   l’expérience suivante: D’abord, un cobaye est injecté en intraveineuse avec de l’antigène. Pour cet exemple, de l’albumine de sérum de boeuf (BSA, une protéine) sera employée. Après deux semaines, le même antigène aura lieu reinjected dans le même animal. Dans quelques minutes, l’animal commence à suffoquer et meurt par un processus appelé le choc anaphylactic Au lieu de reinjecting le cobaye immunisé, le sérum est transféré à partir de ce porc à un porc (non immunisé) » naïf « . Quand ce deuxième cobaye est maintenant injecté avec BSA, il meurt également du choc anaphylactic. Cependant, si le deuxième porc est injecté avec de l’antigène différent (par exemple albumine de blanc d’oeuf), le porc ne montre aucune réaction. Si des cellules immunisées (des T-cellules et des macrophages au lieu de sérum) sont transférées à partir du porc immunisé à un deuxième porc, le résultat est très différent; l’injection du deuxième porc avec BSA n’a aucun effet. Ces résultats nous indiquent cela: La réaction obtenue par l’antigène se produit très rapidement (par conséquent  » l’hypersensibilité immédiate  » nommée). L’hypersensibilité est négociée par l’intermédiaire des composants sérum-dérivés (c.-à-d. anticorps). L’hypersensibilité est antigène-spécifique (comme l’on a pourrait prévoir pour une réaction anticorps-négociée). Les détails de cette réaction peuvent être récapitulés comme suit (cliquetez l’image pour animer :   L’introduction initiale de l’antigène produit une réponse d’anticorps. Plus spécifiquement, le type d’antigène et la manière dont il est administré induisent la synthèse de l’anticorps d’IgE en particulier. L’immunoglobuline IgE lie très spécifiquement aux récepteurs sur la surface des cellules de mât, qui demeurent circulantes. L’antigène réintroduit agit l’un sur l’autre avec IgE sur des cellules de mât causant les cellules au degranulate et au dégagement de grandes quantités d’histamine, de médiateurs de lipide et de facteurs chimiotactiques qui causent la contraction douce de muscle, la vasodilation, la perméabilité vasculaire accrue, le broncoconstriction et l’oedème. Ces réactions se produisent très soudainement, entraînant la mort. Les exemples des hypersensitivities du type I incluent des allergies à la pénicilline, aux morsures d’insecte, aux moules, etc… La sensibilité d’une personne à ces allergènes peut être examinée par une réaction cutanée. Si l’antigène spécifique en question est injecté en intradermique et le patient est sensible, on peut observer une réaction spécifique connue sous le nom de wheal et fusée dans un délai de 15 minutes. Les individus qui sont hypersensibles à de tels allergènes doivent éviter le contact avec de grands inoculums pour empêcher le choc anaphylactic.  Les mécanismes de l’anaphylaxie
Les anticorps responsables de l’anaphylaxie chez l’homme sont essentiellement des immunoglobulines de la classe IgE découverte par K. et T. Ishizaka aux États-Unis et Johansson en Suède. La plupart des IgE sont fixées par leur fragment Fc sur des récepteurs de haute affinité situés à la surface des mastocytes, des polynucléaires basophiles, ou de faible affinité sur les macrophages et certains lymphocytes. Les taux d’IgE totales dans le sérum sont de l’ordre de quelques dizaines de nanogrammes par litre (moins de 120 unités internationales, en moyenne, chez l’adulte sain); ils sont augmentés chez les sujets atopiques et chez les malades atteints de parasitoses (helminthiases) ou de certaines maladies auto-immunes. En présence d’un allergène, il est possible de doser les anticorps de classe IgE spécifiques de cet allergène par diverses méthodes, dont une méthode radio-immunologique, le radio-allergo-sorbent-test ou RAST, ou des méthodes immuno-enzymatiques (FAST). Le niveau de production d’IgE d’un individu est déterminé génétiquement, tout au moins en grande partie. Il est contrôlé par des cellules T: chez l’animal, la thymectomie néonatale supprime la réponse IgE, tandis que la thymectomie chez l’adulte, l’irradiation à faibles doses ou certains immunosuppresseurs l’augmentent. Les cellules T agiraient par l’intermédiaire de médiateurs se liant à la partie Fc de l’IgE, appelés «IgE Binding Factors», qui peuvent amplifier ou freiner la production d’anticorps IgE, sans modifier celle des autres classes d’anticorps. La présentation de l’allergène sous forme d’un mélange avec un adjuvant incomplet comme l’hydroxyde d’alumine (alun) favorise la production d’anticorps IgE, alors que l’adjuvant complet de Freund la diminue. Enfin, des anticorps IgG spécifiques de l’allergène peuvent entrer en compétition avec les IgE et empêcher l’interaction de ces derniers avec l’allergène. Des manipulations de la réponse anticorps telles que les «désensibilisations» par injections répétées de petites doses d’antigène visent à stimuler la production d’anticorps IgG au détriment de celle des IgE.
La dégranulation des cellules effectrices, mastocytes et polynucléaires basophiles est déclenchée de façon très efficace par la formation de complexes multivalents, en léger excès d’antigènes, avec les anticorps IgE. En présence de calcium, ces complexes activent un premier système enzymatique (proenzymes et enzymes I et II) qui permettent la libération de médiateurs préformés contenus dans les granules. Ce mécanisme est freiné par l’AMP cyclique, par les inhibiteurs de phosphodiestérase qui empêchent sa dégradation (théophylline) ou par les agents b-agonistes qui stimulent l’adénylcyclase et augmentent l’AMP cyclique par stimulation des récepteurs b-adrénergiques (adrénaline, isoprotérénol), tandis que la stimulation des récepteurs alpha freine l’adénylcyclase. Les médiateurs contenus dans les granules sont essentiellement l’histamine et la sérotonine.
L’interaction de l’allergène avec les anticorps IgE à la surface des cellules stimule en outre la synthèse d’autres médiateurs dérivés de l’acide arachidonique. L’activation de la cyclooxygénase (inhibée par l’aspirine et l’indométhacine) aboutit à la synthèse de différentes prostaglandines; celle de la lipooxygénase conduit à la synthèse du facteur chimiotactique des éosinophiles (ECF), des leukotriènes C4 et D4 ou «slow reactive substance of anaphylaxis» (SRS-A) et enfin du PAF-acether ou «platelet activating factor» (acétyl-glyceryl-ether-phosphorylcholine).
La libération de médiateurs préformés ou néoformés peut être induite non seulement par l’allergène spécifique lié aux anticorps IgE, mais aussi par des signaux non spécifiques, notamment par la fixation des anaphylatoxines C3a et C5a, produits de clivage des composants C3 et C5 du complément, ainsi que par diverses substances chimiques. Le phénomène de dégranulation peut être bloqué par les corticostéroïdes, par le cromoglycate disodique et ses analogues.
Les médiateurs ont des activités variées mises en jeu par leur fixation sur des récepteurs situés sur différents tissus: augmentation de la perméabilité capillaire, contraction des muscles lisses (récepteurs H1 de l’histamine), stimulation de la sécrétion acide de l’estomac (récepteurs H2 de l’histamine), agrégation des plaquettes (PAF), chimiotactisme des polynucléaires éosinophiles (ECF). Enfin, récemment a été mise en évidence une phase tardive de l’hypersensibilité à IgE, comportant une réaction inflammatoire avec infiltration par des polynucléaires neutrophiles et des cellules mononucléées. Le médiateur responsable serait un facteur chimiotactique pour les polynucléaires neutrophiles (NCFA). Les cellules accumulées sur place agissent en libérant à leur tour des facteurs pro-inflammatoires.  

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