NEVRODERMITE

NEVRODERMITE  Lichénification  Prurigo circoncis

NEVRODERMITE  Lichénification  Prurigo circoncis



Définition: #dermatose chronique fréquente secondaire au frottement ou au #grattage continuel ou répété d’une partie du tégument.
Facteurs de risque: Dermatose prurigineuse préexistante Personnalité obsessionnelle: le stress ou des traits de personnalité obsessionnels peuvent jouer un rôle dans le développement de la maladie.Sexe de prédilection féminine : plus fréquente chez la femme. 
Étiologie: Idiopathique dans la plupart des cas Secondaire à une maladie non diagnostiquée Parfois secondaire à une dermatose primaire prurigineuse qui évolue vers une névrodermite après guérison Dermatoses primaires à partir desquelles peut se développer une névrodermite  Lichen plan Dermite de stase Xérose EczémaDermatite atopique Dermite séborrhéique Dermatophytie de la peau glabre 
Signes cliniques : Plaques squameuses, prurigineuses, lichénifiées, localisées sur une partie quelconque du corps Accentuation des lignes de la peau (surface quadrillée) Surface souvent excoriée Vésicules ou suintement: rares Absence d’érythème Coloration rouge sombre ou brune Possibilité d’hyperpigmentation ou d’hypopigmentation post-inflammatoire Cicatrices rares, sauf après surinfection importante Localisation les plus fréquentes Nuque Jambes Poignets Oreille externeCuir chevelu Chevilles Faces d’extension des avant-bras Région anogénitale Faces latérales du cou Nuque ou région sous-occipitale plus fréquemment atteintes chez la femme Région périnéale plus fréquemment atteinte chez l’homme .pathologies associées: prurigo nodulaire variété nodulaire du même processus pathologique , dermatoses prurigineuses, notamment dermatite atopique.
Diagnostic différentiel: Dermatite atopique Eczéma de contact Lichen plan Psoriasis lichénifié Dermite de stase Infections fongiques Dermite séborrhéique.
Biopsie cutanée : Anatomie pathologique: Epaississement de toutes les couches de l’épiderme avec infiltrat cellulaire minime.
Traitement : but principal du traitement: arrêter le cycle frottement-prurit , en plus du traitement médicamenteux, des vêtements occlusifs peuvent être bénéfiques pour éviter le frottement et le grattage.Dermocorticoïdes puissants (classes I ou II), en pommade pour rompre le cycle frottement-prurit , si nécessaire, utilisés sous occlusion au début du traitement , éviter des applications de plus de 2 semaines; si nécessaire, relais par dermocorticoïdes de faible activité (classes II ou III). éviter l’arrêt brutal qui peut entraîner un effet rebond . parfois corticoïdes utilisés en injections intralésionnelles (peu d’intérêt par rapport aux dermocorticoïdes) , contre-indication des dermocorticoïdes en cas de surinfection cutanée bactérienne, mycosique, ou d’infection virale associée , éviter les dermocorticoïdes de classe I sur le visage et dans les plis. précautions d’emploi: L’application locale et les injections intralésionnelles de corticoïdes peuvent entraîner une atrophie épidermique et dermique, une hypopigmentation, des vergetures, une couperose, une hypertrichose.Préparations à base de goudron: peu acceptables cosmétiquement, donc rarement utilisées, mais peuvent parfois être utiles Antihistaminiques oraux, notamment hydroxyzine: utilisés pour leurs effets antiprurigineux et sédatif  , au cours de la grossesse  Hydroxyzine est contre-indiquée le premier trimestre.
Prophylaxie : éviter l’exposition à des substances prurigineuses, on peut encourager le sport lorsque le stress semble jouer un rôle.
Complications: Surinfection Complications du traitement (voir plus haut).
Évolution : évolution souvent chronique , pronostic favorable quand on casse le cycle prurit-grattage .

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