Intérêts cliniques de l’hCG (gonadotrophine chorionique humaine)

Intérêts cliniques de l’hCG (gonadotrophine chorionique humaine)

Structure de l’hCG Sécrétion de l’hCG
Les rôles physiologiques de la hCG
Sécrétion de l’hCG gonadotrophine chorionique humaine
Intêréts cliniques de l’hCG
Intérêts de l’hCG gonadotrophine chorionique humaine En thérapie

1- Dans le diagnostic et la surveillance de l’évolutivité précoce de la grossesse intra-utérine :
+ Sa positivité plasmatique est le premier signe de la grossesse : Le hCG est dépistable dans le sang maternel périphérique dès le 9e jour après la fécondation de œuf ou 2 jours après l’implantation de la grossesse dans l’endomètre ; donc son dosage dans le sang maternel permet de faire le diagnostic de la grossesse même avant le retard de règles et avant l’apparitions des signes échographiques de la gestation.

En combinant l’échographie aux dosages de hCG plasmatique, il est admis qu’une grossesse évolutive intra-utérine est visible :
– par l’échographie par voie abdominale à partir d’un taux plasmatique de hCG égale ou supérieur à 2500 mUI/ml ;
– par l’échographie par voie endovaginale à partir d’un taux plasmatique de hCG égale ou supérieur à 1500 mUI/ml.

Dans le domaine du diagnostic de la grossesse il est possible de se référer à ces deux documents qui montrent :
– L’évolution du taux normal de hCG au cours d’une grossesse normale (tableau)
– L’évolution du taux normal de hCG au cours d’une grossesse normale (courbe)

2- Dans le diagnostic et la prise en charge de la grossesse extra-utérine : Le dosage plasmatique de hCG couplé à l’exploration échographique pelvienne ont participé à réduire la mortalité et morbidité dues à la grossesse extra-utérine, car ces deux moyens diagnostiques sont à l’origine d’une révolution dans la mise en évidence et la prise en charge de cette pathologie. Actuellement, concernant la grossesse ectopique extra-utérine, les taux de hCG jouent une rôle important dans :
– le diagnostic
– la décision thérapeutique ;
– la suivie thérapeutique de la grossesse extra-utérine :
* abstention thérapeutique,
* traitement médical ;
* traitement chirurgical conservateur (conservation de la trompe):
* traitement chirurgical radical (ablation de la trompe)

3- Dans les maladies trophoblastiques :
+ le dosage de l’hCG plasmatique, tout au long de la maladie, il est considéré comme le marqueur essentiel pour le diagnostic, le pronostic, le choix thérapeutique et la suivie du traitement ; pour cette raison les contrôles des taux de hCG est hebdomadaire pendant le traitement et un mois après normalisation, puis mensuelle pendant 6 mois ; une anomalie de la courbe d’évolution de l’hCG lors de la surveillance d’une mole hydatiforme peut être l’occasion de la découverte du choriocarcinome.

4- Dans le dépistage de la trisomie 21 au cours de la grossesse
Les dosages de β hCG libre est utilisée, pendant la grossesse pour le dépistage de la trisomie 21 car en 1987, Bogaret et coll ont montré que l’hCG est plus élevée que la normale lors de grossesse affectées par la trisomie 21.

Les études ultérieures faites par Marcri et coll (1990) puis Spencer et coll (1991) ont montré que le dosage de la sous unité β libre de hCG améliore le taux de dépistage de la trisomie 21 car il permet, dosé seul, de dépister (45 %) des cas de trisomie 21 contre (38 %) des cas si on utilise le dosage seul de hCG totale (Holo hCG).

Actuellement, les dépistages de la trisomie 21 sont basés sur la combinaison de la mesure de deux ou trois marqueurs :

Entre 14 et 17 SA Entre 8 et 14 SA Entre 14 et 16 SA
o le dosage de la sous unité β hCG plasmatique libre
o Alpha fœtoprotéine plasmatique : en 1984, Merkatz et coll, démontrent que le taux plasmatique maternel de ce marqueur est plus base chez les femmes porteuses d’enfants trisomiques par rapport aux autres de femmes, de même terme.
o Estriol libre (uE3) : En 1988, Canick et coll, ont démontré, statistiquement, que le taux plasmatique maternel de cette hormone est plus bas en cas de trisomie 21 que dans la population témoin.
o β hCG libre plasmatique
o PAPP-A (Pregnqncy-Associated Placenta Protein A) : Hurley et coll et Brambati et coll ont montré que le taux de ce marqueur est plus bas chez les femmes porteuses de fœtus trisomiques quand il est dosé entre 7 et 11 SA.
* Les dosages associant ces deux marqueurs chez les femmes enceintes( entre 8 et 14 SA) permet de détecter 62 % des fœtus trisomiques pour un taux de faux-positifs de 5 %.
Les dosages de ces trois marqueurs effectués  permet de détecter 77 % des de trisomie 21 avec un taux de faux positif de l’ordre de 5 %

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *