Neurologie

Atteintes plexiques :

Neuropathies focales
Atteintes focales du membre supérieur
Atteintes focales du membre inférieur
Atteintes plexiques
Mécanisme des atteintes focales 
PLEXUS BRACHIAL

Le diagnostic des atteintes plexiques est difficile. Les plexus le plus souvent atteints sont les plexus brachial et lombosacré ; l’atteinte du plexus cervical est plus rare et peu symptomatique (paralysie phrénique).

A – NEUROPATHIES DU PLEXUS BRACHIAL :

Le plus souvent d’origine traumatique par un mécanisme d’étirement, elles touchent la partie supérieure du plexus et se traduisent par un déficit intéressant le deltoïde, le biceps, le long supinateur et les sus- et sous-épineux.

Quand elles sont plus sévères, elles peuvent toucher l’ensemble du plexus.

Des causes tumorales sont à suspecter, surtout quand il existe une atteinte du tronc inférieur.

Les plus classiques sont les métastases de cancer de sein ou les tumeurs de l’apex pulmonaire.

Les atteintes radiques sont d’évolution plus chronique, non douloureuses et remarquables par la présence de fasciculations et de myokimies.

Le syndrome de Parsonage et Turner, d’étiologie inconnue mais de mécanisme inflammatoire, se traduit par des douleurs intenses diurnes et nocturnes durant 1 à 2 semaines, suivies de l’installation d’une paralysie avec amyotrophie.

La régression, parfois avec séquelles, est habituelle ; des récidives sont possibles.

Des formes familiales ont été décrites.

Le syndrome de la traversée thoracobrachiale est une cause classique d’atteinte canalaire intéressant le tronc inférieur du plexus brachial.

Il touche le plus souvent les femmes, est d’évolution chronique et se manifeste par des douleurs qui portent sur la nuque, l’épaule, la partie supérieure du bras ; on note une amyotrophie et un déficit des petits muscles de la main et des fléchisseurs du carpe ; enfin, il existe une hypoesthésie du bord cubital de la main et de la face interne de l’avant-bras.

Cette atteinte est favorisée par la présence d’une côte cervicale supplémentaire ou de bandes fibreuses étendues des apophyses transverses aux tubercules du scalène de la première côte.

Le diagnostic est suspecté sur les radiographies et peut être confirmé par l’IRM.

Le traitement est chirurgical.

B – NEUROPATHIES DU PLEXUS LOMBOSACRÉ :

Elles sont suspectées, sur des douleurs, par un déficit moteur intéressant le psoas, les adducteurs de la cuisse et le quadriceps et une aréflexie rotulienne.

Elles nécessitent le plus souvent le recours à des examens morphologiques, TDM ou IRM.

Elles sont le plus souvent compressives et de natures très diverses : hématomes du psoas compliquant les traitements anticoagulants ou parfois l’hémophilie, anévrismes de l’aorte ou des artères iliaques, envahissement néoplasique de tumeurs provenant de la prostate, de l’utérus, du tractus intestinal, postradiques, voire enfin par traumatismes chirurgicaux ou obstétricaux.

NEUROPATHIES DU PLEXUS LOMBOSACRÉ

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