Santé Médecine

ERYSIPELE de la face de jambe


#ERYSIPELE   de la face de #jambe

ERYSIPELE  
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Définition: #Infection #dermo-épidermique localisée, habituellement par un #streptocoque ß-hémolytique du groupe A. Elle survient le plus habituellement au niveau des membres inférieurs mais est possible partout, notamment au niveau du visage.
Étiologie: #Streptocoque ß-hémolytique du groupe A; à la fois par un mécanisme invasif direct et par hypersensibilité , frequents chez enfants et adultes plus de  45 ans; l’incidence augmente ensuite avec l’âge. risque plus élevé, plus forte fréquence de complications chez le sujet âgé, chez l’enfant: possibles infections par des streptocoques du groupe B; localisations abdominales plus fréquentes.
Facteurs de risque:Porte d’entrée bactérienne: plaies et fissures cutanées (mycose des plis inter-orteils ou rétro-auriculaire…), rhinite, otite, infection dentaireLymphœdème congénital ou acquisInsuffisance veineuse, dermite de staseMaladies chroniques (diabète, cancer, malnutrition, syndrome néphrotique)ImmunodépressionObésité
Manifestations cliniques : début brutal, frissons, fièvre à 39-40°C
Érysipèle de la face :
Érysipèle de jambe
Infiltration rouge douloureuse s’étendant à partir de la porte d’entrée du germeJambe rouge aiguë fébrile douloureuseLimitation en périphérie par un bourreletPlacard inflammatoire bien limité de la jambe, œdème, sans bourreletAu niveau de la peau, possibles vésicules ou phlyctènesPeau rouge, luisante; parfois présence de pétéchies ou de phlyctènesAdénopathies satellites (prétragiennes, sous-maxillaires)Possible traînée lymphangitique et adénite satellite inguinale
Autres localisations : abdomen, thorax, cou
Diagnostic différentiel:Phlébite profonde ou superficielleEczéma de contactAngiœdèmeScarlatineLupus érythémateuxPolychondrite (érysipèle d’oreille)CellulitesStaphylococcie maligne de la faceZona ophtalmiqueCharbon.
Examens complementaires : • Hyperleucocytose, polynucléose neutrophile • Élévation retardée des ASLO (sans intérêt à la phase aiguë) • Mise en évidence du streptocoque: hémocultures, ponction de la bordure de l’érysipèle.
Biopsie cutanées etude anatomie pathologique objective un œdème, inflammation dermo-épidermique par des polynucléaires neutrophiles, œdème endothélial, présence de cocci à Gram positif.
Traitement : Hospitalisation généralement nécessaire , repos initial au litAntibiothérapie dirigée contre le streptocoque, initialement par voie intraveineuse dans les formes avec retentissement général ( Pénicilline G (10-20 MUI/j en perfusion continue) relayée per os après obtention de l’apyrexie , contre-indications en cas d’allergie aux pénicillines, possibilité d’encéphalopathies et d’intoxication cationique (Na et K) synergie avec les aminosides, l’acide clavulanique, l’acide fusidique Erythromycine IV, synergistines  (amoxycilline, pénicilline V); durée totale du traitement 10-15 joursDépistage, traitement ou prévention systématique des thromboses veineusesTraitement systématique de la porte d’entrée (antiseptiques, antimycosiques…)Traitement symptomatique, hydratation suffisante.
Surveillance:  des signes généraux, de l’extension des signes cutanés ,dépistage d’une glomérulonéphrite après 2-3 semaines 

Prophylaxie : traitement des facteurs favorisants , traitement préventif des sujets à haut risque (lymphœdème) par pénicilline V ou benzathine pénicilline.
Complications:Suppuration cutanée ou ganglionnaireNécrose cutanéeThrombose veineuse, embolie pulmonaireSepticémie, métastases septiques (poumon, méningite, endocardite…)Fasciite nécrosante streptococciqueScarlatineGlomérulonéphrite post-streptococcique.
Évolution : guérison dans la plupart des cas , récidives en cas de persistance des facteurs de risque , des séquelles peuvent survenir dans les formes récidivantes (œdème, éléphantiasis).
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