Santé Médecine

Maladie de Kaposi sarcome de kaposi

Maladie de Kaposi sarcome de kaposi

Maladie de Kaposi ( sarcome de kaposi )
Dermatologie

La maladie de Kaposi est actuellement considérée comme une néoplasie opportuniste plutôt que comme un véritable cancer. L’exérèse précoce d’une lésion n’empêche pas l’apparition d’autres localisations. Le pronostic est corrélé à l’état immunitaire du patient et non au nombre de lésions.

les modifications du nombre de lymphocytes CD4 et du rapport CD4/CD8, d’autres anomalies immunologiques ont été rapportées au cours de la maladie de Kaposi épidémique :

  1. diminution des tests de prolifération lymphocytaire en présence de mitogènes et allo-antigènes
  2. diminution de l’activité NK (natural killer) circulante.
  3. Un profil d’activation Th1 (synthèse d’interféron g) a été montré pour les cellules mononucléées circulantes en culture provenant de patients souffrant de la forme épidémique mais aussi de la maladie de Kaposi classique.
  4. Au cours de la maladie de Kaposi classique et endémique ni le nombre des lymphocytes CD4 + ni le rapport CD4/CD8 ne sont en règle modifiés.
  5. Une diminution de l’activité NK, non corrélée avec la gravité de la maladie a été signalée.

Il existe 4 formes cliniques de maladie de Kaposi sont :

  1. classique
  2. endémique
  3. associée au sida
  4. après transplantation

partagent leurs caractéristiques histologiques et leur association à un nouvel herpèsvirus, l’herpèsvirus humain de type 8. Elles n’en restent pas moins importantes à distinguer en raison de leurs implications thérapeutiques et de leur pronostic.

Décrite au siècle dernier par un dermatologue viennois, la maladie de Kaposi a, par ses aspects cliniques extrêmement variés et son association à certains déficits immunitaires, rapidement débordé le domaine de la dermatologie et intéressé internistes, infectiologues, immunologistes et cancérologues. Sa physiopathologie, intriquée à celle d’un nouvel herpèsvirus (human herpesvirus 8), passionne de nombreux chercheurs et vient nourrir la réflexion thérapeutique des cliniciens.

Bibliographie :

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