Santé Médecine

Aménorrhée

Gynécologie Obstétrique Sexualité G.O.S

Aménorrhée 
Les Causes de l'aménorrhée absence de règles 2018
Absence de règles en Période activité génitale , Penser d’abord à une grossesse, puis rechercher d’autres causes (Axe hypothalamo-hypophyso-ovarien, utérus..ect ).
Aménorrhée primaire: aucune règle n’est survenue avant l’âge de 15 ans 
Aménorrhée secondaire: arrêt des règles pendant trois cycles consécutifs

Etiologie
Aménorrhée primaire  avec présence des caractères sexuels secondaires sans développement des caractères sexuels secondaires – Imperforation de l’hymen
– Agénésie de l’utérus et des 2/3 supérieurs du vagin -Un retard pubertaire idiopathique,
·Dysgénésies gonadiques syndrome de Turner
· tumeur hypophysaire( l’adénome à prolactine)
· anorexie mentale  à l’âge de la puberté
Aménorrhée secondaire
– Physiologique: grossesse, allaitement, ménopause
– D’origine hypothalamo-hypophysaire
· Le plus souvent fonctionnelle: aménorrhée post-pilule, liée au stress, à un amaigrissement, à l’anorexie mentale quel qu’en soit le degré, à une maladie générale, à une endocrinopathie mal équilibrée: diabète, hypo- ou hyperthyroïdie
· Ou organique: adénome hypophysaire et autres tumeurs, syndrome de Sheehan
– D’origine ovarienne
· ovaires polykystiques (syndrome de Stein-Leventhal, OPK de type II)
· castration chirurgicale, radiothérapique ou chimiothérapique
· insuffisance ovarienne précoce
– D’origine utérine
· synéchie post-curetage, post-tuberculeuse
· hystérectomie
· endométrectomie
– D’origine iatrogène
· hormones: progestatifs macro- ou microdosés, contraception orale microdosée, Danazol, 
analogues du LH-RH, corticoïdes
· neuroleptiques: par le biais d’une hyperprolactinémie

Facteurs de risque: 
• Entraînement sportif excessif (aérobic, danse, marathon)
• Amaigrissement important
• Stress psychosocial
• Prise de neuroleptiques
Signes cliniques :  Dépend de la cause• Absence de règles
• Signes de grossesse
• Galactorrhée• Bouffées de chaleur
• Signes d’hyperandrogénie
• Douleurs pelviennes cycliquesDiagnostic différentiel: 
Toutes les causes citées ci-dessus. La cause la plus fréquente d’aménorrhée secondaire est la grossesse.

Examens Biologiques: 
• Test de grossesse
• Prolactinémie
• Dosage de FSH, LH
• Glycémie
• Selon la clinique: TSH, testostérone, D4-androstènedione
-Examens diagnostiques spécifiques : 
• FSH, LH
• Echographie, voir « imagerie »
• Cœlioscopie, rarement nécessaire

Imagerie
• Echographie: recherche d’ovaires polykystiques. Beaucoup plus rarement montre une malformation utérine.
• Radiologie de la selle turcique si suspicion de pathologie hypophysaire 
(hyperprolactinémie), IRM
• Caryotype si tableau d’insuffisance gonadique précoce

Traitement
• Traitement progestatif seul 10 j/mois (16ème au 25ème jour) après la première hémorragie 
de privation s’il persiste une production endogène d’œstrogènes (on utilisera de 
préférence un progestatif de la famille des prégnanes). Ce traitement doit être poursuivi 
au long cours, si lors d’une fenêtre thérapeutique le cycle ne se rétablit pas 
spontanément (intérêt pour la prévention des cancers de l’endomètre).
• Traitement associant un œstrogène (25 j/mois) de préférence naturel: estradiol par voie 
orale 2 mg/j, par voie transcutanée (timbre, gel), et progestatif les 12 derniers jours (s’il 
n’y a pas de sécrétion endogène d’œstrogènes).
• Une pilule œstroprogestative est également possible en cas d’absence de contre-indication. Elle a l’avantage de la simplicité et assure en même temps une 
contraception.
• En cas de stérilité, on utilisera selon les cas: bromocriptine, citrate de clorifène, gonadotrophines ménopausiques humaines, pompe de LHRH.


Mesures hygiéno-diététiques: 
• Informer la patiente du caractère réversible ou non de l’aménorrhée, de la nécessité éventuelle d’une contraception, et des répercussions à long terme en l’absence de traitement (ostéoporose, augmentation du risque cardio-vasculaire, sécheresse cutanée 
et vaginale)
• En cas d’anorexie mentale, il est indispensable d’agir en coordination avec le  psychothérapeute.
• Conseiller une contraception dans le post-partum (après un accouchement, la réapparition de la fécondité précède le retour des règles, y compris en cas d’allaitement)
• Prise en charge particulière si l’aménorrhée s’accompagne d’un désir de grossesse, où il 
faudra utiliser des inducteurs d’ovulation.
• Tendre à conserver un poids idéal.

Complications
• Répercussions psychologiques (cause et conséquence)
• Signes d’insuffisance œstrogénique (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale)
• Ostéoporose si aménorrhée hypo-œstrogénique prolongée
• Hyperplasie voire adénocarcinome de l’endomètre si hyperœstrogénie prolongée non 
contre-balancée par des progestatifs
• Intérêt de la correction de l’index de masse corporelle, le retour à un poids normal 
s’accompagnant le plus souvent d’un retour spontané des règles
• Intérêt du traitement hormonal déjà cité pour prévenir les complications à long terme
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