PNEUMOPATHIES
est une atteinte bactérienne ou virale du parenchyme pulmonaire deux forme
- la forme typique de pneumonie franche lobaire aigue (PFLA) généralement à pneumocoque .
- les formes atypiques ( germes intracellulaires, virus, BK, etc…)
Cinq facteurs de predisposition :
Le Nouveau ne |
Patient âgé plus de 60 ans et/ou diminiué respiratoire ( BPCO, ICG,..) ou Insuffisance rénale, hépatique, cardiaque, éthylique, diabète |
ATCD de splénectomie |
Pneumopathies d’inhalation ( risque de germes gram négatifs, anaérobies) RGO |
Immunodépression ( HIV, chimiothérapie, corticothérapie) |
SIGNES CLINIQUES
- fievre a 40 °C et brutal évocateur d’un pneumocoque soit modéré et progressif évocateur d’un germe intracellulaire
- Douleur thoracique ( volontiers basi-thoracique), toux sèche généralement modérée
- Expectoration inconstante
Dyspnée, signe de gravité(cyanose, chute tensionelle, etc…) chez un un sujet taré .
EXAMEN
L’ausculation peut mettre en évidence des signes de foyer (PFLA) mais peut être peu parlante dans les formes atypiques.
Un foyer ORL doit être recherché ( ++ sinusite)
RADIOLOGIE
Clichés thoraciques face, profil confirment généralement le diagnostic
Une épanchement pleural associé n’est pas rare
PFLA
Atteinte parenchymateuse alvéolaire plus ou moins diffuse, interstitielle alvéolo-interstitielle
Une image inhabituelle doit faire évoquer une tuberculose, néo, embolie pulmonaire
BIOLOGIE
Peu intéressante en pratique courante.
Nfs peut aider à orienter le diagnostic (hyperleucocyose pour le pneumocoque)
VS, CRP élevés
Bactériologie des crachats reste un examen mal codifié à pratiquer
Hémocultures
TRAITEMENT L’hospitalisation est licite dans les atteintes sur terrain à risque et/ou présence de signes de gravités (NNO, cyanose, dyspnée importante,immunodépression, etc…)
Dans tous les cas, l’évolution clinique doit être réévaluée au 3 ème jour. L’évolution radiologique est plus lente.
Pneumocoque probable | – Pas de tare ni circonstance particulière : Amoxicilline 1 g x 3/jour en première intention Si on suspecte une sensibilité diminuée: —- Pyostacine 1 g x 3/J —- Rocephine 1 g/J NB: En cas de résistance à l’amoxicilline, le passage à l’AUGMENTIN, Céphalosporines orales de 2ème, 3ème génération est sans intérêt. Les fluoroquinolones sont trés peu actives sur le pneumocoque |
Pneumopathie atypique | – Pas de tare associée ( chlamydia, légionella, mycoplasme,… Macrolides ( RULID, NAXY, ZECLAR, JOSACINE, etc…) La légionnellose est à déclaration obligatoire |
Pneumopathie sur terrain à risque | Une bithérapie d’emblée est justifiée —- Augmentin + Macrolide —- Rocéphine + Macrolide —- Amoxicilline ou Rocéphine + Fluoroquinolone En cas d’allergie aux bétalactamases : Pyostacine seul ou associé à une fluoroquinolone. |
Pneumopathie d’inhalation | Augmentin 1 g x 3/J (risque anaérobies) |
Immunodépression acquise | en cas de SIDA, les diagnostics de tuberculose, pneumocystose doivent etre envisagés d’emblée d’autant plus que la radiologie est atypique. |