Définition: Le Burn Out appelé également le syndrome d’épuisement professionnel, n’est pas actuellement référencé comme maladie dans les systèmes nosographiques internationaux,

Stress au travail: Burn Out ou syndrome d’épuisement professionnel
Stress au travail: Burn Out ou syndrome d’épuisement professionnel

LES MANIFESTATIONS CLINIQUES DE BURN OUT: le burn out peut être considéré comme un fléau médical et social. Dans ses formes de prise en charge tardive, il se présente régulièrement sous les aspects cliniques de la dépression et du stress post-traumatique, accompagné de nombreux troubles psychologiques, somatiques et de maladies chroniques, tout en s’inscrivant dans le parcours professionnel d’un individu. Son tableau clinique est complexe en raison de sa diversité symptomatologique et de l’hétérogénéité des facteurs qui le déclenchent.

1° DES TROUBLES COGNITIFS, PSYCHIQUES ET PHYSIQUES Troubles de l’attention Troubles de la concentration, inattention, au premier plan Distractibilité Troubles de la récupération Difficultés à hiérarchiser, à nuancer, à prendre des décisions, à faire plusieurs tâches à la fois Ralentissement psychomoteur, État de stress, d’inquiétude vis-à-vis de l’avenir, anxiété, crises d’angoisse Tristesse, dévalorisation, dépression, idées noires Troubles du sommeil, fatigue majeure Situations rappelant le travail qui sont insurmontables Tensions musculaires, maux de tête, vertiges.

2)LES PRINCIPALES ÉVOLUTIONS POSSIBLES DU BURN OUT:

  • – l’effondrement physique majeur, l’impossibilité un lundi matin de se lever pour aller travailler ;
  • – la décompensation d’un organe impliqué dans le circuit des hormones de stress, pancréas (diabète), cœur (accident cardiaque et/ou cardiovasculaire massif, karoshi), cerveau (troubles cognitifs importants avec séquelles résiduelles définitives), muscle et squelette (troubles musculo-squelettiques, douleur chronique, syndrome de fatigue chronique, fibromyalgie.)
  • – une crise de panique à l’idée de prendre la ligne de métro conduisant au travail, l’évolution vers une décompensation psychiatrique (état dépressif majeur, trouble anxieux généralisé, addictions);
  • – une crise de nerfs sur le lieu de travail ou une crise agressive violente contre le matériel, un collègue, un supérieur;
  • – un raptus suicidaire dont les « incidents voyageurs» de transports en commun de plus en plus nombreux rendent compte, ou les suicides dédicacés au travail.

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