BIOLOGIE

RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES

Le transfert d’information d’un organe à l’autre ou à l’extérieur des organes fait appel, chez les animaux comme chez les plantes, à des signaux chimiques .  La caractérisation de ces signaux et l’analyse des règles de leur émission et de leur réception constituent l’objet de la communication cellulaire. Ce domaine est en extension rapide, car des recherches récentes ont révélé que ces molécules sont beaucoup plus nombreuses qu’on ne le pensait jusqu’ici: on en connaissait actuellement plus d’une centaine à la fin des années quatre-vingt.

Le transfert d’information d’un organe à l’autre ou à l’extérieur des organes fait appel, chez les animaux comme chez les plantes, à des signaux chimiques  . 

La caractérisation de ces signaux et l’analyse des règles de leur émission et de leur réception constituent l’objet de la communication cellulaire. Ce domaine est en extension rapide, car des recherches récentes ont révélé que ces molécules sont beaucoup plus nombreuses qu’on ne le pensait jusqu’ici: on en connaissait actuellement plus d’une centaine à la fin des années quatre-vingt.

Les signaux chimiques de la communication cellulaire sont reconnus par chaque cellule grâce à des récepteurs  ; l’interaction d’un signal et d’un récepteur peut être, en première approximation, comparée à la rencontre d’une clé et d’une serrure. La reconnaissance de chaque couple signal-récepteur est en effet basée sur des complémentarités de leur structure tridimensionnelle, ainsi que de la distribution de leurs charges électriques. Il existe une spécificité de chaque molécule informationnelle pour son récepteur.

On distingue deux grandes catégories de récepteurs: ceux qui sont situés sur la membrane plasmique qui entoure chaque cellule, et ceux qui sont localisés dans le noyau que la cellule renferme. Les signaux correspondant à la première catégorie sont dérivés d’une des grandes classes de molécules biologiques élémentaires, les acides aminés. Quelquefois, les acides aminés sont eux-mêmes des signaux de communication cellulaire (par exemple la glycine, l’acide glutamique, l’acide aspartique). Cependant, la plupart des signaux sont des acides aminés modifiés soit par adjonction ou suppression de groupements chimiques (par exemple OH ou COOH dans le cas des catécholamines), soit par l’assemblage séquentiel de plusieurs acides aminés (médiateurs ou hormones polypeptidiques: neuropeptides, hormones protéiques, hormones gastro-intestinales…). Quant aux signaux reconnus par des récepteurs nucléaires (à l’exception de la thyroxine), ce sont des stéroïdes, c’est-à-dire des dérivés du cholestérol (œstrogènes, progestérone, testostérone, cortisol…).

L’étude de cette catégorie de signaux fait partie de l’article HORMONES.

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