RECOMMANDATIONS EULAR SUR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET LES EXERCICES CHEZ LES PATIENTS SOUFFRANT D’ARTHROSE

RECOMMANDATIONS EULAR SUR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET LES EXERCICES CHEZ LES PATIENTS SOUFFRANT D’ARTHROSE

EULAR: European League Against Rheumatism.
Principes généraux
• L’activité physique fait partie d’un concept général visant à optimiser la qualité de vie.
• L’activité physique a des effets bénéfiques sur la santé des patients arthrosiques.
• Les recommandations générales de santé publique sur l’activité physique sont applicables chez les patients souffrant d’arthrose.
• La planification de l’activité physique requiert une prise de décision partagée entre le patient et le dispensateur de soins en tenant compte des préférences, des besoins, des capacités physiques et des ressources des patients.
Recommandations
• La promotion d’une activité physique conforme aux recommandations générales sur l’activité physique doit faire partie intégrante des soins standard tout au long de l’évolution de la maladie chez les personnes atteintes d’arthrose.
• Tous les prestataires de soins impliqués dans la gestion des personnes
atteintes d’arthrose doivent promouvoir l’activité physique et coopérer ensemble, afin de garantir aux patients une activité physique appropriée.
• L’activité physique doit être dispensée par des prestataires de soins compétents en la matière.
• Les prestataires de soins de santé doivent évaluer le type, l’intensité, la fréquence et la durée de l’activité physique effectuée par les patients, à l’aide de méthodes normalisées afin d’identifier le domaine (parmi les quatre domaines d’exercices recommandés) qui pourrait être amélioré.
• Les contre-indications à la pratique d’une activité physique doivent être identifiées et prises en compte lors de la promotion de l’activité physique.
• Les activités physiques doivent avoir des objectifs personnalisés clairs, qui doivent être évalués au fil du temps, de préférence en combinant des mesures subjectives (y compris une auto-évaluation, le cas échéant) et objectives.
• Les barrières (générales et spécifiques à la maladie) et les facilitateurs à la
pratique d’une activité physique (y compris le niveau de connaissances, sur
la maladie, le soutien social, la gestion des symptômes et l’autorégulation)
doivent être identifiés et considérés.
Lorsqu’une adaptation des recommandations générales en matière d’activité physique est nécessaire, elle doit être fondée sur une évaluation complète des facteurs physiques, sociaux et psychologiques (notamment la fatigue, la douleur, la dépression et l’activité de la maladie).
• Les prestataires de soins de santé doivent planifier et mettre en place une activité physique en y associant des thérapies cognitivo-comportementales, l’auto-évaluation, l’établissement d’objectifs, la planification d’actions, le feed-back et la résolution de problèmes.
• Les prestataires de soins doivent considérer plusieurs modalités de réalisation d’une activité physique (par exemple supervisée ou non, individuelle ou en groupe, en face à face ou en ligne), et ce en accord avec les préférences du patient.

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