L’insomnie

L’insomnie
L’insomnie

L’insomnie se traduit par un sommeil de mauvaise qualité, avec des difficultés d’endormissement, des réveils multiples dans
la nuit, ou un réveil trop précoce le matin. Elle a toujours un retentissement sur la qualité de la journée: fatigue, irritabilité, troubles de l’humeur, de la mémoire ou de la concentration.

L’anxiété, le stress et la dépression sont à l’origine de plus de la moitié des insomnies.
Chez l’anxieux, pensées et préoccupations survenant au moment du coucher entraînent des difficultés d’endormissement.
En cas de stress, les difficultés prédominent lors de la seconde moitié de nuit avec l’impression de somnoler à partir de 4h ou 5h du matin.
La dépression se traduit principalement par des éveils précoces en milieu et fin de nuit. L’insomnie est dans ce cas souvent le premier signe de la maladie dépressive.
L’insomnie peut être secondaire à une maladie connue, comme une hyperthyroïdie, un reflux gastro-œsophagien, un asthme nocturne, des rhumatismes…
Certaines maladies exclusivement liées au sommeil provoquent une insomnie:

— le syndrome des jambes sans repos avec, au coucher, des sensations très désagréables dans les jambes qui obligent à se lever et à bouger; dans ces conditions, l’endormissement est très laborieux;
— les apnées du sommeil, pauses de la respiration de plus de 10 secondes avec luttes respiratoires au cours de la nuit qui morcellent le sommeil.
D’autres insomnies sont secondaires à des erreurs d’hygiène de vie ou des causes environnementales: le café, excitant qui provoque ou entretient un mauvais sommeil; un rythme de vie irrégulier ou un environnement bruyant qui déstructurent le sommeil.
L’insomnie psychophysiologique, véritable maladie, apparaît généralement après une période d’insomnie dont la cause est connue: période de stress, dépression, maladie grave… Alors que la cause a disparu, l’insomnie persiste par un mécanisme de conditionnement auto entretenu par la peur de ne pas dormir; elle évolue ensuite pour son propre compte.