Conséquences fonctionnelles de la destruction myélinique dans la sclerose en plaque
Neurologie
Conséquences fonctionnelles de la destruction myélinique
- Le phénomène initial conduisant à la formation des plaques est la rupture de la barrière hémato-encéphalique, permettant l’invasion du système nerveux central (SNC) par des cellules inflammatoires.
- La démyélinisation survient secondairement. Elle a pour conséquences
- La diminution de la résistance électrique membranaire
- Des difficultés de transmission de l’influx nerveux d’un segment rétreci vers un segment dilaté et la mise en contact de segments axonaux nus les uns avec les autres
- La consommation d’énergie est augmentée et la conduction est plus sensible aux variations thermiques.
- Le passage de la conduction continue du segment nu vers le segment normal entraîne des distorsions dans la transmission du message.
- Le contact qui s’établit entre différents axones nus est à l’origine du phénomène d’éphase pouvant expliquer la possibilité de phénomènes productifs tels que les symptômes sensitifs.
- La remyélinisation est possible, la myéline néoformée pouvant elle-même être l’objet d’un nouvel épisode de démyélinisation ; d’où l’épuisement du réservoir de cellules myélinisantes, la perte axonale et la formation d’une gliose astrocytaire.