Goitre
La correction de la déficience iodée n’a pas fait disparaître les goitres.
Le remaniement nodulaire des goitres se constitue progressivement au fil des décennies.
C’est seulement au stade multinodulaire que les goitres deviennent symptomatiques et sont à risque de complications.
L’hormonothérapie, la simple surveillance, la chirurgie ou l’iode 131 constituent les possibilités de prise en charge des goitres en fonction de l’âge, des caractéristiques morphologiques et fonctionnelles de la pathologie thyroïdienne.

Nodule
La très grande majorité des nodules thyroïdiens sont bénins, et surtout à risque d’évoluer vers un goitre multinodulaire.
Le dosage de la TSH est le premier examen à réaliser en cas de nodule thyroïdien.
Le risque carcinologique des nodules thyroïdiens est défini en échographie selon la classification EU-TIRADS, en cytologie selon la classification de Bethesda.
La majorité des nodules thyroïdiens peuvent bénéficier de la surveillance.

Cancer
Les cancers de souche vésiculaire sont ordinairement d’évolution lente et de bon pronostic, accessibles au traitement chirurgical, encore souvent complété par l’iode 131.
Pour éviter le « surdiagnostic » de cancer et le « surtraitement », on convient de n’explorer que les nodules de plus de 8 à 10 mm de diamètre.
La thyroglobuline est un paramètre essentiel de la surveillance des cancers opérés.
Les tumeurs thyroïdiennes réfractaires à la chirurgie et l’iode 131 peuvent entrer dans le cadre de protocoles thérapeutiques par les inhibiteurs de tyrosine kinase.
La calcitonine constitue un marqueur diagnostique et pronostique des cancers médullaires de la thyroïde, familiaux dans un tiers des cas.

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