Démarche syndromique devant un Déficit neurologique récent

Déficit neurologique récent
Déficit neurologique récent

À l’issue de l’interrogatoire et de l’examen clinique, le regroupement des informations recueillies permet l’établissement de syndromes neurologiques.
Trois questions s’imposent au clinicien :

1) le déficit constaté est-il d’origine neurologique ou non ?

2) Si l’atteinte neurologique est confirmée, s’agit-il d’une souffrance du système nerveux central (SNC), du système nerveux périphérique (SNP), de la jonction neuro-musculaire ou du muscle ?

3) L’atteinte neurologique présentée est-elle le résultat d’une lésion unique localisée ou une atteinte plus diffuse ?
Diagnostic différentiel
L’examen général du patient suspect d’un déficit neurologique doit être systématique, à la recherche de lésions ostéo-articulaires pouvant générer une impotence motrice (rupture de la coiffe des rotateurs, rupture ligamentaire…) et des douleurs (fracture, atteinte ligamentaire…). L’examen vasculaire comportant la prise des pouls distaux, la recherche de souffle vasculaire, l’inspection des téguments, doit toujours être pratiqué, surtout lors de troubles sensitifs au niveau des membres.

Enfin, en cas d’incohérence neurologique, topographique ou sur les modalités du déficit neurologique, et en cas de « trop bonne tolérance du déficit », une expertise psychiatrique est nécessaire pour dépister une conversion hystérique.