Les humains à ressemblance faciale ont des similitudes génétiques

Des scientifiques ont publié dans la revue Cell Reports un article qui émis une hypothèse sur la similitude entre Le Visage et ADN, des personnes sans lien de parenté.

Le visage humain est l’une des caractéristiques les plus visibles de notre identité unique en tant qu’individus. Fait intéressant, les jumeaux monozygotes partagent des traits faciaux presque identiques et la même séquence d’ADN, mais pourraient présenter des différences dans d’autres paramètres biométriques. L’expansion du World Wide Web et la possibilité d’échanger des photos d’humains à travers la planète ont augmenté le nombre de personnes identifiées en ligne comme des jumeaux virtuels ou des doubles qui ne sont pas liés à la famille. Ici, nous avons caractérisé en détail un ensemble d’humains « ressemblants », définis par des algorithmes de reconnaissance faciale, pour leur paysage multiomique. Nous rapportons que ces individus partagent des génotypes similaires et diffèrent dans leur paysage de méthylation de l’ADN et de microbiome. Ces résultats fournissent non seulement des informations sur la génétique qui déterminent notre visage, mais pourraient également avoir des implications pour l’établissement d’autres propriétés anthropométriques humaines et même des caractéristiques de la personnalité.

Limites de l’étude

En raison de la difficulté d’obtenir des données et des biomatériaux similaires, la taille de l’échantillon est petite, ce qui limite notre capacité à effectuer des analyses statistiques à grande échelle. Ainsi, certains résultats partiellement négatifs, tels que ceux dérivés des données non génétiques, pourraient être liés à une étude sous-alimentée. Les portraits utilisés étaient des images en deux dimensions, en noir et blanc, et des informations précieuses concernant les constructions en trois dimensions, les tons de peau subtils et les caractéristiques faciales uniques font défaut. En outre, le tableau SNP utilisé ne permet pas l’analyse d’autres composants génétiques tels que les variations structurelles et les événements rares partagés. Une autre limite est que nos échantillons étaient majoritairement d’origine européenne. Ainsi, l’étude n’a pas pu traiter efficacement l’impact de la multiomique utilisée dans d’autres populations humaines.