Sécrétion de l’hCG gonadotrophine chorionique humaine

Sécrétion de l’hCG gonadotrophine chorionique humaine

Sécrétion de l'hCG gonadotrophine chorionique  humaine

La gonadotrophine chorionique humaine est sécrétée par le placenta dès sa formation ; car en effet, ce sont les cellules syncytiotrophoblastes et les cytotrophoblastes villositaires palcentaires qui sécrétent cette hormone
– Les deux sous unité β-hCG et α-hCG sont présentent dans les cellules syncytiotrophoblastes et les cytotrophoblastes villositaires.
– En début de grossesse c’est, le taux de la sous unité β-hCG est prédominant alors qu’en fin de grossesse c’est la sous unité α-hCG qui prédomine

o L’hCG est détectable dans le sang maternel périphérique dès le 9e jour qui suit l’ovulation si l’œuf fécondé s’implante au cours de ce cycle (ou 48 heures après l’implantation de la grossesse dans l’endomètre) et ensuite, elle reste dosable dans le sang maternel pendant toute la durée de la grossesse.
o Le taux de sécrétion de hCG augmente rapidement entre la 4e et 8e semaine d’aménorrhée et son taux plasmatique double tous les 2 à 3 jours
o Il atteint son maximum à la 8e semaines d’aménorrhée ; puis il chute rapidement entre la 14e et 18e semaine d’aménorrhée et se maintient, à une valeur basse et relativement constant, autour 5000 UI/L, jusqu’à la fin de la grossesse.
o L’ hCG disparaît totalement de l’organisme de la femme dans les 5 jours qui suivent l’accouchement.
o L’hCG traverse le placenta, pour cette raison on peut remarquer la même évolution des taux de hCG
+ dans le sang fœtal (1 – 3 % des taux maternels) ;
+ dans le liquide amniotique (20 – 25 % des taux maternels).
o Les taux de hCG sont deux fois plus élevés lors de grossesses gémellaires
o Les taux sont anormalement abaissés lors de l’avortement et les grossesse extra-utérines
+ Un taux de hCG plasmatique qui ne double pas tous les 2 à 3 jours témoigne d’un développement anormal de la grossesse : menace de fausse-couche, grossesse extra-utérine.
o La positivité du hCG plasmatique ne témoigne pas de la vitalité de l’embryon et le fœtus; elle témoigne seulement de la présence de cellules trophoblastiques actives ; pour cette raison on peut trouver des taux de hCG plasmatiques significativement élevés :
+ sur une grossesse qui vient de cesser d’évoluer (mort de l’embryon ou du fœtus)
+ sur une grossesse de type œuf clair (sac gestationnel sans embryon)
+ dans les grossesses môlaires : absence d’embryon ; absence de placenta avec dégénérescence vésiculaire des villosités trophoblastique et une hyperplasie cellulaire trophoblastique
o Dans les maladies trophoblastiques on constate une élévation rapide et importante des taux de hCG
+ la valeur du rapport β-hCG libre/hCG oriente vers l’origine de la sécrétion hormonale :
# au cours de la grossesse normale ce rapport est compris entre 0,05 et 1 % ;
# dans la grossesse môlaire ce rapport est de 1 et 5 % ;
# en cas de choriocarcinome le rapport est supérieur à 5 % .
o Les tumeurs de types dysembryones immatures malins développés à partir des gonades et contenant du tissu trophoblastique (comme le choriocarcinome de l’ovaire et du testicule) sécrètent de l’hCG (Holo hCG et de la sous unité β libre.)
 

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