Critères diagnostiques de la maladie de Parkinson
■ Reconnaître le syndrome parkinsonien
❚ bradykinésie et au moins un des signes parmi les suivants :
➙ rigidité
➙ tremblement de repos
➙ instabilité posturale non expliquée par une atteinte primitive visuelle, vestibulaire, cérébelleuse ou proprioceptive
■ Absence de signes ou symptômes atypiques suivants
❚ antécédents d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) répétés et progression par à-coups
❚ antécédents de traumatismes crâniens répétés
❚ antécédent documenté d’encéphalite
❚ crises oculogyres
❚ traitements neuroleptiques durant les premiers symptômes
❚ rémission prolongée
❚ signes strictement unilatéraux après 3 ans d’évolution
❚ paralysie supranucléaire du regard
❚ syndrome cérébelleux
❚ dysautonomie sévère et précoce
❚ démence sévère et précoce
❚ signe de Babinski
❚ tumeur cérébrale ou hydrocéphalie communicante sur le scanner
❚ absence d’amélioration sous forte dose de L-dopa
❚ exposition au MPTP*
■ Critères évolutifs positifs en faveur du diagnostic
❚ début unilatéral
❚ évolution progressive
❚ amélioration significative (> 70 %) par la L-dopa du côté unilatéralement atteint
❚ mouvements choréiques intenses induits par la L-dopa
❚ sensibilité à la L-dopa pendant 4 ans au moins
❚ durée d’évolution supérieure à 9 ans
MPTP : méthyl-phényl-tétrahydropyridine (dérivé de l’héroïne qui donne des syndromes parkinsoniens d’origine toxique, mimant les caractéristiques neuro-pathologiques de la maladie de Parkinson. La MPTP est maintenant administrée aux animaux de laboratoire qui servent de modèle d’étude expérimentale de la maladie de Parkinson).