Myoaponévrosite plantaire

le principal stabilisateur de l’arche plantaire médiane.

l’aponévrose plantaire superficielle est une nappe fibreuse de forme triangulaire a son sommet postérieur inséré sur le tubercule postéro-interne du calcanéum, et sa base antérieure se termine à la face plantaire de l’articulation métatarsophalangienne.
L’aponévrose plantaire fait partie intégrante du système suro-achilléo-calcanéoplantaire dont le rôle est essentiel dans la propulsion. L’aponévrose a un rôle essentiel dans la transmission des forces du triceps sural vers les orteils.

La myoaponévrosite plantaire est une lésion fréquente chez le sportif (course à pied), secondaire à une hypersollicitation et à des microtraumatismes.

Les lésions Le pied du footballeur
vont de la simple réaction inflammatoire de l’insertion de l’aponévrose plantaire à la rupture partielle de l’aponévrose.

Ces lésions surviennent volontiers sur pied creux.

L’aponévrosite plantaire se traduit par des douleurs siégeant à la plante du pied, prédominant en regard de la tubérosité postérieure et interne du calcanéum, et irradiant le long du bord interne de l’aponévrose.

Ces douleurs sont déclenchées à la palpation de l’insertion de l’aponévrose sur la tubérosité postéro-interne du calcanéum et également le long du bord interne du calcanéum.

La dorsiflexion des orteils associée à la flexion dorsale de cheville augmentent la douleur spontanée.
Après un traumatisme violent en réception chez un sportif, on retrouve une forme
aiguë d’atteinte de l’aponévrose plantaire : la « talonnade », qui empêche tout appui talonnier et même toute mise en charge sur l’avant-pied. Il convient de distinguer cette forme très aiguë de la véritable rupture de l’aponévrose plantaire qui, lors d’un effort brutal en impulsion, se traduit par une douleur brutale, violente, accompagnée d’une sensation de craquement au niveau de la plante du pied avec impossibilité de poser le pied à terre.

À l’examen, on retrouve un gonflement localisé de la plante du pied, accompagné parfois d’une ecchymose, ainsi qu’une douleur traçante le long de l’aponévrose.

La flexion dorsale des orteils associée à la flexion dorsale de la cheville est quasi impossible du fait des douleurs.